Une double catastrophe naturelle …
Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9.0 a frappé la côte Pacifique de Tohoku au nord-est de Honshu, l’île principale du Japon. La secousse a déclenché un tsunami qui a inondé les terres sur une hauteur moyenne de 10–15 m, allant juqu’à 40 m, notamment à Mori et Takahashi. [15]
Selon l’Agence de Police Nationale (chiffres du 10 October 2012), 15 871 personnes ont perdu la vie dans cette double catastrophe, 2 778 personnes ont disparu, et 6 114 personnes sont sévèrement bléssées, et près de 400 000 maisons ont subies de graves dommages ou ont été détruites. Le conseil des ministres évalue l’impact financier direct de la catastrophe à environ 16,7 trillions de yens (€167 milliards). Le premier ministre Naoto Kan a décrit cette catastrophe comme la pire crise à laquelle le Japon ait du faire face depui la Seconde Guerre Mondiale. [15]
et un Accident Nucléaire …
Le tremblement de terre et le tsunami qui suivit causèrent de sérieux dommages à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, située à 230km au nord de Tokyo. En effet, le double choc du séisme et de la vague provoqua des explosions d’hydrogène, et la fusion nucléaire de 6 réacteurs du site, après une coupure de courant qui entraiena la perte du controle des systèmes de refroidissement. [15]
De fortes doses de radiations se répandirent dans l’atmosphère, la mer, la faune et la flore, forçant l’évacuation de dizaine de milliers de résidents. Les officiels japonais classifèrent l’accident au niveau 7 (niveau maximum) sur l’INES (International Nuclear and Radiological Event Scale), le mettant au rang de plus grand désatre nucléaire depuis celui de Chernobyl en 1986, aussi de niveau 7. [15]
Le cout de cet accident (indemisation des évacués, décontammination, refroidissement de la centrale, …) est estimé à 22,6 trillions de yens (€ 188,5 milliards). Le gouvernement annoce qu’il faudra au minimum 30 ans pour réhabiliter les terres agricoles de la zone la plus proche de la centrale. [15]